Les chalumeaux dits oxygène acétylène, comme leur nom l’indique, génèrent le mélange de deux gaz d’une manière automatique : l’acétylène et l’oxygène. Lorsque ceux-ci sont enflammés sur la torche, ils favorisent l’apparition d’une flamme, qui est réglable jusqu’à 3000°C, voire 3200°C. Quels sont les types de chalumeaux oxygène acétylène qui existent et quels sont leurs usages respectifs ? Trouvez les éléments de réponse dans ces quelques lignes !
Quid du chalumeau oxygène acétylène ?
Par rapport au chalumeau monogaz, le chalumeau oxygène acétylène permet de réaliser des travaux beaucoup plus conséquents et longs. À part la grande température de sa flamme, il détient également une autonomie très importante. En revanche, il prend plus de place et est lourd et encombrant avec ses deux bouteilles (oxygène et acétylène). L’équipement est peu pratique si vous devez monter des étages. Cependant, avec son chariot, vous pouvez le trimballer avec vous partout. La torche que vous avez à portée de main est légère. Elle est connectée au dispositif par un câble d’une bonne longueur. Ainsi, elle peut atteindre des zones difficiles d’accès.
Le fonctionnement d’un chalumeau oxygène acétylène demande de connaître les réglages adéquats. Une fois que vous vous êtes familiarisé(e) avec son utilisation, cette dernière n’est plus compliquée. Le réglage de la pression de la bouteille d’oxygène ne doit pas excéder celui de l’acétylène. L’oxygène doit être réglé entre 0,9 et 1,5 bar, tandis que l’acétylène peut passer par un réglage entre 0,3 et 0,5 bar.
Quels sont les différents types de chalumeaux oxygène acétylène ?
Le chalumeau oxygène acétylène se doit d’être conforme à la norme NF EN ISO 6172/A1. Il est compatible à plusieurs travaux de plomberie, que vous utilisiez ou non un métal d’apport. Comme vous pouvez régler sa température à votre guise, il peut chauffer les tubes afin de les rendre flexibles et malléables. Certains d’entre eux peuvent également intervenir sur un travail de plomb via un bec spécifique.
Le choix du chalumeau est déterminé selon son usage spécifique. Il se définit par son débit en litres par heures qui est adapté à la puissance de chauffe en fonction de la matière à braser, à souder ou à chauffer. Les modèles en lice sont :
- Soit en BP (basse pression) à aspiration : l’acétylène est aspiré via la dépression conçue par le passage de l’oxygène dans un système convergent et divergent.
- Soit en HP (haute pression) sans aspiration : les deux gaz sont associés à des pressions voisines. La haute pression avec aspiration contribue à un mélange de deux gaz. Celui-ci est obtenu par un dispositif comportant un injecteur et un ensemble convergent et divergent.
Le chalumeau dit à manche économiseur est une belle alternative à l’achat de nombreux chalumeaux. Il est livré en coffret avec une manche et plusieurs buses et lances. Ce modèle couvre un grand panel de débit. Toutefois, son acquisition peut vous demander un budget plus important.
Les usages du chalumeau oxygène acétylène
La flamme produit par le flambeau du chalumeau atteint les 3200°C comme on l’a vu précédemment. Cette chaleur est combinée à la manœuvrabilité de la torche. Leurs actions sont complémentaires et permettent de souder avec du métal d’apport (manches à souder) et de découper verticalement. Elles favorisent aussi la renversée des tubes et des tôles issus de même matériau dont l’épaisseur est égale ou ne dépasse pas les 2 mm.
Grâce à l’utilisation d’un métal d’apport, l’on peut travailler l’assemblage, mais aussi le soudo-brasage sur :
- la soudure réalisée avec de l’étain ;
- la soudure avec du zinc ;
- la soudure avec du plomb ;
- la soudure avec du cuivre ;
- la soudure avec de l’argent ;
- la soudure avec de l’aluminium ;
- l’assemblage avec comme métal d’apport du zinc, du plomb ou de l’étain ;
- la soudure avec de l’acier (cuivré).
Il est bon de savoir que le chalumeau se charge également des travaux d’oxycoupage.
